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🛰 On se retrouve dans les étoiles  ⭐️

 

 

3CX, Le disrupteur du marché des Communications Unifiées

Article de Xavier Biseul paru dans “Solutions Numériques”

Extrait :

Avec son offre d’IP PBX logiciel et ses tarifs agressifs, l’éditeur d’origine anglo-néerlandaise grapille des parts de marché aux acteurs traditionnels de la téléphonie d’entreprise. Reposant sur un modèle de vente 100 % indirect, 3CX s’appuie sur un vaste réseau d’opérateurs et de revendeurs intégrateurs.

Avec quelque 12 millions d’utilisateurs quotidiens chez environ 600 000 clients, 3CX s’est imposé, en moins de vingt ans, comme une alternative aux acteurs historiques du marché des communications unifiées que sont Alcatel Lucent Entreprise (ALE), Mitel ou Cisco. Fondé à Chypre en 2005, cet éditeur d’origine anglo-néerlandaise compte comme références clients un grand nombre de PME mais aussi des multinationales comme Air France, Essilor, Club Med ou Renault.

Ce succès, 3CX le doit à son positionnement original – une offre de téléphonie et de communication d’entreprise exclusivement logicielle –, à ses tarifs agressifs et à son modèle de vente 100 % indirect via un réseau de 25 000 partenaires. Selon le baromètre 2022 du Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms (CDRT), 40 % des intégrateurs travaillent avec 3CX.

Au fil des années, la solution de téléphonie d’entreprise (IP PBX) d’abord sous Windows puis sous MacOs, Linux, Android et iOS s’est enrichie en fonctionnalités avec l’ajout de la visioconférence, de la messagerie interne, du partage de documents, de l’intégration des réseaux sociaux (Facebook Messenger et WhatsApp Business) et même d’un plugin de live chat permettant de transformer un message lassé sur un site en appel téléphonique.

[…]

3CX comprend deux types de partenaires. Il y a tout d’abord les partenaires technologiques comme les opérateurs télécoms dont 3CX a testé et certifié les trunks SIP, ces passerelles qui servent de jonction entre les équipements existants et la téléphonie sur IP. Dans cette liste, on trouve Telerys, dstny, Bouygues Telecom Entreprises, Alphalink ou Keyyo.

3CX a aussi noué des partenariats avec un grand nombre de revendeurs intégrateurs qui proposent une solution complète en assurant le déploiement de la solution, son hébergement éventuel, la formation à l’utilisateur final, le support technique. 3CX ne proposant que sa solution logicielle, libre à eux de revendre du matériel additionnel comme des téléphones IP.

–>Article complet à retrouver ici.

Telerys dans les Echos : Une croissance maitrisée dans un secteur ultra-compétitif

L’année 2022 commence sur les chapeaux de roue !

En effet, Telerys Communication fait son entrée dans le palmarès 2022 des “Champions de la Croissance” établi par le Journal Les Echos et l’institut de statistiques Statista. Parmi 10 000 entreprises analysées, forte de sa croissance maitrisée, malgré la crise sanitaire, Telerys intègre le TOP 500 du classement.

Une entreprise agile :
Un mot d’ordre chez Telerys : “Esprit d’équipe”. Notre jeune entreprise grandit chaque jour en se basant sur ses piliers d’expertise, engagement et bienveillance. L’esprit d’équipe nous forge et nous fait évoluer rapidement dans le secteur. Il est la clé d’une organisation efficace et adaptable qui répond aux demandes toujours plus exigeantes de nos clients, tant en termes de complexité technique que délai de mise en œuvre. C’est grâce à notre équipe d’experts diversifiés que nous nous démarquons en fournissant un service rapide et de qualité premium au juste prix.
Une stratégie long terme :  

Le secteur des réseaux et télécom d’entreprise est un secteur ultra-compétitif et qui évolue rapidement; nous tâchons de mener nos actions de développement de manière structurée, avec précision et réflexion systémique.

Plusieurs facteurs ont favorisé cette croissance, tels que des choix technologiques structurants, notamment  notre partenariat avec l’éditeur 3CX depuis l’année 2016 qui a contribué au développement des solutions de téléphonie de type “Communications d’entreprise ou Call-center” passant de quelques dizaines à plus de 200 clients actifs, soit près de 10 000 utilisateurs, sur nos réseaux “voix”. L’intégration de l’équipementier Peplink nous permet d’offrir des performances exceptionnelles aux réseaux intelligents (L2/L3 VPN, SDWAN, Agrégation, Connectivité cellulaire…) que nous déployons à travers la France mais aussi dans le Monde entier (et même en mer !). Enfin,  l’étendue de notre catalogue de services (Téléphonie, Internet, mais aussi la Cybersécurité, SDWAN, LAN Managé, Wifi haute densité, Connectivité mobile…) est un atout évident pour notre offre de services.

Notre volonté de maitriser un peu plus, d’année en année, la chaîne de valeur et notre capacité à opérer “en propre” nos services a également contribué à accélérer cette croissance, organique et maitrisée. L’intérêt de manager, par nous-même, les infrastructures hébergées sur des data-centers localisés en France, opérer nos services télécom Data et Voix sur notre propre coeur de réseau, avoir notre AS (Autonomous System), notre préfixe de téléphonie etc.., c’est le gage d’un service de grande qualité pour nos clients méritant une excellence opérationnelle.

Enfin, comment nous développer sans eux, nos clients, nos partenaires et leurs nombreuses recommandations  auprès de leurs pairs, qui nous permettent de concrétiser toujours plus de nouveaux projets et succès partagés…

De l’ambition à la réalisation :

Pour la première fois, à la première place de ce palmarès 2022, on retrouve une start-up du secteur industriel. Cela confirme que tout objectif, même des plus ambitieux, est atteignable tant qu’on s’y attèle avec passion, engagement et sincérité.

Au delà du classement, ce sont nos investissements et l’engagement quotidien de toute l’équipe, jour et nuit, pour servir nos clients, qui sont salués

Bravo à toute l’équipe Telerys,

Merci à nos clients, partenaires et amis pour leur confiance et l’ensemble de nos succès partagés.

Le route est longue mais le chemin tellement merveilleux…

 

Vous pouvez retrouver le classement du Top 500 ci-dessous :

 

Arrivé à bon port !

Bravo Nico !! Nicolas Cousi (teamkouski) (533 – Telerys Communication) 46e Série à franchir la ligne d’arrivée de l’étape 2 à Saint-François.

Après plusieurs mois de préparation intense. Le rêve de Nicolas est devenu réalité. Il a traversé en solitaire et sans moyens de communication ni assistance  l’océan Atlantique. Des sables d’Olonnes à Santa Cuz de la Palma aux Canaries puis jusqu’à St François en Guadeloupe !

Nicolas est arrivé ce mardi 16 novembre 2021 à St François après avoir parcouru 2700 milles en 17 jours 23 heures 9 minutes et 15 secondes. Il est arrivé à la 46e Série au port de St François.

Toute l’équipe de Télerys Communication félicite Nicolas pour son courage et sa détermination dans sa course. Pour continuer de soutenir Nicolas, vous pouvez soutenir son projet avec le mécénat chirurgie cardiaque sur ce lien ci dessous :

https://relaisducoeur.mecenat-cardiaque.org/projects/team-kouski

Bravo à Nicolas qui a réalisé son rêve !

Vous pouvez retrouver l’interview de Nicolas lors de son arrivée ici https://www.minitransat.fr/fr/news/nicolas-cousi-46e-serie-a-saint-francois/

 

 

Direction la Guadeloupe !

Quelques heures avant le dépar Canaries, Nicolas nous fait part de sa traversée des Sables d’Olonnes à Santa Cruz. Nous avons pris le temps de lui poser quelques questions sur le déroulement de sa course ainsi que de son état d’esprit pour défier l’Atlantique jusqu’en Guadeloupe.

En ce moment même, Nicolas navigue sur l’océan Atlantique…

1. Encore bravo pour la traversée ! Comment résumerais-tu la première étape ?

Je n’ai pas pris un bon départ le jour de la course aux Sables d’Olonnes parce qu’ils avaient modifiés la ligne au dernier moment. On était tout un groupe à devoir être obligé de partir très vite pour avoir une bonne position pour aller jusqu’à la ligne de départ. Ensuite, les deux, trois premiers jours étaient rudes : c’était vraiment pas agréable, j’ai eu beaucoup de mal à manger, à boire, j’étais très fatigué et puis il  y’avait pas grand-chose à faire parce que les vagues tapaient beaucoup sur le bateau. L’idée c’était de ne pas casser le bateau. Le vent était beaucoup plus fort que ce qu’on pensait.

Les différences de vitesse sont très faibles quand le vent arrive de face, ce qui fait qu’il n’y a pas beaucoup de manipulations techniques à faire sur le bateau. Il y avait beaucoup de vent donc le bateau tapait dans les vagues, tout ce qu’il y avait à l’intérieur bougeait souvent. C’était difficile de se reposer et il fallait suivre de façon assidu la météo, l’évolution du vent pour pouvoir changer de bord au moment le plus opportun. Ce que j’ai eu un peu de mal à faire ! Quand le vent à tourner, là, ça a commencé à être un peu plus agréable.

C’était marrant, lorsqu’on arrivait vers la côte, de revoir la terre, ressentir l’air chaud. En trois jours, on a complètement le temps de totalement être dépaysé. Il a fallu qu’on s’arrête dans un port en Espagne, car il était prévu que des vents violents étaient prévus.

2. Dans quel état d’esprit es-tu pour aborder la deuxième et dernière étape ? 

Très confiant au niveau de mon bateau que j’ai bien préparé. Je n’ai pas du tout la même angoisse que celle qui était présente pour le départ des Sables d’Olonnes. En revanche, il faudrait que je puisse garder ma place, la 40 ème, qui est une bonne place en vue de la catégorie de mon bateau. Maintenant j’ai hâte de voir si je serai capable de faire plus et monter dans le classement.

Je ressens plutôt un stress sportif ce qui était pas le cas de la première étape qui était une étape ou je voulais vraiment arrivé de l’autre côté et ne pas être à la traine et là, la question c’est vraiment ” comment optimiser le plus possible, comment préparer l’avitaillement, les affaires que je prends à bord de façon la plus intelligente possible pour aller le plus vite possible.

Sur cette deuxième étape, il y aura un moment ou on se retrouvera seul pendant plusieurs jours. Alors que pour la première étape, il y a eu seulement 24h ou j’étais vraiment seul et sans personne autour de moi. Il faudra donc réussir à faire avancer le bateau le plus possible et ne pas se laisser en mode croisière.

3. Ce que tu avais en tête avant de partir pour la course, est ce que cela s’est vraiment passé ? 

C’était beaucoup mieux que ce à quoi je m’attendais. Notamment sur le plaisir que j’ai à faire avancer ce bateau, d’être à bord, la vie à bord, le rythme de vie à bord ou j’organise tout pour essayer de faire avancer le bateau le plus vite possible. J’ai eu une grande satisfaction à m’occuper du bateau, réparer les petites casses… Car on éprouve pas forcément du plaisir mais on est très satisfait du reésultat de nos actions, d’être aller au bout, de réfléchir, de mettre en place des stratégies.

4. As-tu une anecdote à nous faire partager ?  

Il y a un moment ou j’étais en fond de la cabine, pour changer la direction du vent, et au moment ou j’étais à fond, le bateau a accéléré dans une vague et il s’est coucher et est resté coincé dans cette postion. Le bateau a finit par se coucher et je me suis retrouvé au fond du bateau. C’est pas du tout agréable parce qu’il y a énormement de mouvement dans le bateau, tout s’envole…  Quand on se retrouve au fond du bateau comme ça, on sent que toutes les secousses vont arriver et quand ça finit par arriver, c’est moins pire que ce à quoi on s’attendait.

Une autre anecdote que j’ai, c’était pour dormir. J’avais mis une très grande voile à l’avant et je dormais avec la corde qui tient la voile à l’intérieur et je l’avais dans la main pour pouvoir éviter que le bateau se recouche dans la nuit. C’était un des nuits pas trop paisibles. Mais l’avantage, c’est que le bateau avance bien. On priorise toujours l’avancement du bateau.

5. Comment décrirais-tu cette première experience en mer solo de 11 jours ? Est-ce que les autres skippers ont ressentis les même émotions que toi ? 

J’ai adoré ! C’était hyper agréable et puis j’aime vraiment ça. Je me suis senti à ma place et j’aurais pas voulu être ailleurs.

Oui on a beaucoup ressenti la même chose, on était tous plutôt satisfait de cette première étape ! On a pu tous partager nos experiences communes et ça nous faisait du bien d’avoir vécu la même chose. Ce que tout le monde s’est dit, c’est qu’on était tous un peu juste au niveau de la nourriture. Quand je suis arrivé, il me restait une journée de nourriture.

6. Comment était l’ambiance au sein du bateau ? 

C’est assez marrant, on se met dans un mode ou on fait le vide dans sa tête, le cerveau se ralentit un peu. On met un peu tout de côté. On arrive à rentrer dans ce mode de vie lent qui est la vie à bord. Une vie qui a jamais de pauses, mais c’est pas non plus une vie ultra intense. C’est toujour rempli, mais ce sont de petites choses qui sont lentes. Il y a un peu un esprit “chateau de cartes”.

Il y a des moments ou on aimerait bien ralentir et profiter mais on peut pas parce qu’il y a des gens qui nous regardent, on pense à tout pleins de choses qui nous donnent envie d’avancer. On pense aux gens qui nous suivent,

7. Quel a été le meilleur moment de la traversée, et quelle était le pire ? 

Le meilleur moment c’était dans le golfe de Gascogne dans le nord de l’Espagne ou il y avait des vents très fort mais qui avait tendance à pousser le bateau et sur lequel j’ai pu installer ma voile rapide. J’ai gagné pas mal de places à ce moment là, j’ai dû gagner au moins 10 places.

Le pire souvenir, c’est le deuxième départ, car je n’arrivais absolument pas à suivre les autres et en plus 1h après le deuxième départ, je me suis retrouvé bloqué dans un endroit ou il y avait pas beaucoup de vent et de grosses vagues et là c’est vraiment désagréable car le bateau n’avance pas, on peut rien faire, les voiles claquent c’est très dur. Y a rien qui va dans ces moments là. Le bateau faisait presque de la marche arrière.

8. Y a t-il eu un moment ou tu as une frayeur sur le bateau ?

Dans la deuxième partie de la première nuit j’ai eu une frayeur car le bateau accelérait très fort avec de grosses vagues et c’était la première fois que j’allais aussi vite avec le bateau dans ces conditions là. On regarde le bateau qui part à vive allure et on se pose pleins de questions, on se demande si le bateau va tenir ou pas. Je suis tout le temps attaché mais là vraiment je verifiais assez souvent si j’étais bien attaché.

9. As-tu écouté de la musique à bord ? Si oui quel type de musique ? 

J’écoutais beaucoup de Georges Brassens. J’avais fais une playlist avec une autre skippeuse et c’était cool parce que ça me permettait d’écouter des musiques que je connaissais pas. Mais sinon ça va de Georges Brassens à NTM, Céline Dion. Une playlist très très large.

J’ai téléchargé des BD sur Kindle aussi pour garder un rhytme et du temps pour moi ou je peux m’occuper et ménager des temps de pauses.

10. Qu’est ce qui t’as réconforté pendant la course ? 

Du pain au lait et de la charcuterie, pendant les coups de mou ça fait plaisir !

11. Penses-tu avoir atteint tous les objectifs que tu t’étais fixé avant la course ? 

Oui ! Clairement oui ! J’avais un objectif de classement vis à vis des autres et un objectif de satisfaction personnel d’avoir réussi à faire avancer le bateau, le plus vite possible et le plus longtemps possible. Et ça j’en étais très fièr parce que je me suis pas laissé aller, je me suis pas contenter de rester sur le bateau à ne rien faire. J’ai toujours été dans l’action non stop et ça je savais pas si j’allais y arriver.

Quand je suis arrivé, j’étais très content de voir que j’avais réussi a exploiter le bateau à son maximum. Ce qui a davantage appuyé ma satisfaction c’est que quand on est tous arrivé aux Canaries,  les autres skippers m’ont dit qu’ils avaient été agréablement surpris d’avoir vu que je pouvais faire avancer le bateau de cette façon. Ce sont des gens objectifs et qui ont sont capable de me dire vraiment si la course était bien ou pas. D’un point de vue du classement, je suis vraiment pas loin de ceux qui sont souvent beaucoup plus loin que moi.

12. Comment décrirais-tu la première étape en un mot ? 

Ouffissime !! C’était vraiment un éxperience de dingue au sens propre comme au figuré.

Échanges et partages avec Nicolas Cousi…

Interview de Nicolas Cousi, participants à la Mini Transat 2021 !

Nicolas a accepté de nous partager ses joies et ses peurs, quelques heures avant le grand départ de la Mini Transat.

Aujourd’hui en mer, nous souhaitons bonne chance à Nicolas et surtout qu’il garde le cap, vous pouvez suivre les aventures de Nicolas sur la page Instagram de Telerys : https://www.instagram.com/telerysteamkouski/

 

Depuis combien de temps rêves-tu de faire la Mini Transat ?

J’en ai beaucoup entendu parler. Je ne pensais pas que c’était facilement accessible. En revanche j’ai toujours suivi avec passion les courses en solitaire ou en double qui se déroulent au large tel que Vendée Globe, Route du Rhum, Transat Jacques Vabre… En Octobre 2019, je me suis rendu compte que c’était possible de pratiquer la Mini Transat car les gens qui y participaient avaient mon profil.

Quels sont les moments que tu attends le plus et quels sont ceux que tu redoutes ?

Le moment que j’attends le plus, c’est l’arrivée en Guadeloupe. Parce que ça veut dire que je l’ai fait ! Tous les moments de bonheur, de contemplation du paysage, les dauphins, les couchers de soleil, le bateau qui avance bien… Tous ces moments qui sont vraiment comme des cartes postales visuelles qui sont uniques et qui ne rendent pas aussi bien à la caméra, ou à l’appareil photo. Ce sont des espèces d’aboutissement de journée, des moments de calme dans une journée ou je sais que ça va être des moments qui seront très forts en émotion mais qui sont assez égoïste et solitaire parce qu’ils sont difficilement descriptible.

Le moment que je redoute le plus, c’est le départ des Sables d’Olonnes parce que c’est le moment ou il y a des risques de rentrer en collision avec des bateaux, que ce soit d’autres concurrents ou des spectateurs et puis tout le monde attend ce départ. Donc il n’est pas question d’en laisser passer devant !

Comment va se passer la vie quotidienne au sein du bateau ?

La vie quotidienne est rythmée de façon assez carré. J’ai des cycles de vie de 3h environ durant lesquelles je fais 2h de navigation donc soit je règle les voiles, soit je prends la barre, le but c’est de faire avancer le bateau. Au-delà de 2h, je commence à fatiguer donc je fais des erreurs et le bateau a tendance à ralentir un peu. L’heure qui suit, je la partage entre vérifier le câble et la navigation, manger un peu, dormir un peu et vérifier le bateau. Il y a des endroits du bateau qui sont très sollicités par la navigation en permanence. Notamment les cordes qui vont retenir les voiles et surtout la grande voile qui va être hissée à peu près toute la durée de la course. Il faut vérifier les points sensibles du bateau pour être certain qu’ il n’y ait pas d’apparition de gros problèmes.

À la fois en bateau il se passe rien pendant 10 minutes mais d’une minute à l’autre c’est jamais la même chose.

Peux-tu me parler de ton bateau ainsi que de sa technicité ? 

J’ai un vieux bateau qui a déjà fait une mini transat en 2019, qui est hyper solide, donc je ne pense pas du tout pouvoir casser. C’est un bateau qui n’est pas très puissant car c’est un vieux dessin de Carène de 2005, je ne me vois pas au classement général avec les autres armes égales parce que les bateaux plus récents ont vraiment des formes qui les font avancer beaucoup plus vite et qui leur permette d’avoir beaucoup plus de voile plus longtemps quand le vent monte.

Nous on est une petite vingtaine de bateaux qu’on appelle les pointus, ce sont de vieux bateaux. Les plus récents doivent dater de 2010. Entre 2003 et 2010, c’était à peu près le même dessin de Carène. On va faire la course entre nous. C’est des bateaux qui ressemblent à des bateaux classiques puisque les bateaux modernes sont très large devant et ressemblent plus à des babouches qu’à des bateaux classique. De plus mon bateau est en bois, il a de très jolies lignes. Je trouve que c’est le plus joli des bateaux ! Mais c’est un bateau en bois, il est relativement raide, ce qui est un bon point pour aller vite mais moins agréable pour le confort.

Quel est ton objectif de la compétition ? 

Le premier objectif c’est de prendre un départ et le faire avec un sponsor. C’est fait ! Ensuite traverser l’Atlantique. Le prochain objectif est d’arriver aux Canaries et de pouvoir prendre le départ de la deuxième étape. Enfin, pouvoir arriver en Guadeloupe. Mais j’aimerais bien faire la course avec les autres bateaux pointus dans lesquels y a des skippers qui naviguent très bien. L’objectif serait de faire un top 7 des bateaux pointus, ce serait une super performance. Mais pour l’instant l’objectif c’est de ne rien lâcher pour pouvoir arriver jusque-là.

As-tu un porte bonheur que tu comptes amener avec toi ? 

Je dirai que c’est la nourriture ! Les boites Cassegrain, ce sont des boites qu’on peut manger froides ou chaudes et ça me rassure vachement d’en avoir à bord parce que c’est bon et ça réconforte quand ça va pas.

Sinon ma voile fétiche c’est la voile “le petit jenneker” qui est une voile qu’on utilise quand il  y a des vents forts. C’est avec cette voile là que je fais les meilleures performances de bateaux. Même si le vent est violent, cette voile y résiste très bien. J’aime bien quand je l’utilise car ça veut dire qu’il y a beaucoup de vent et que je peux avancer vite.

Quel impact a eu la covid-19 sur ta préparation ? 

La covid-19 a beaucoup freiné ma préparation car je n’ai pas pu naviguer pendant 2 mois de confinement. Je me suis retrouvé à faire mes premières navigations à partir de 24h pour la première fois en solitaire au mois de mai et c’était très déstabilisant. ça a été le cas pour beaucoup de monde qui ont débuté cette année. Du coup j’ai un trou de 2 mois et demie ou je n’ai pas pu progresser en voile.

En revanche, cela m’a permis de faire le tour du bateau, de bricoler et de connaître par coeur mon bateau sur tout ce qu’il y a à bord. Je suis devenu incollable car, j’ai un tableau Excel ou se trouve toutes les visses du bateau répertoriées en fonction de chaque pièce. Comme ça si jamais il y a une visse qui pète, je sais comment la remplacer, je sais également ou en trouver sur le bateau. Cela me permet de savoir exactement quel outil prendre en cas de réparation.

Comment tu te prépares psychologiquement et physiquement pour une telle aventure ? 

Il y a des gens qui pensent qu’il faut créer une bulle de concentration, mais moi je ne suis pas tout à fait d’accord. Quand on s’approche de l’échéance, effectivement, il ne faut pas trop se disperser pour ne pas perdre de temps et d’énergie sur des choses inutiles. En temps normal, l’assiduité se fait en bossant sur le bateau tous les jours. Il n’ y a pas une journée ou on ne pense pas au bateau. C’est très prenant et assez lourd donc c’est une organisation qui demande pas mal de temps. Il faut anticiper tout ce qui va se passer, il faut faire des rétroplannings pour ne rien oublier.

L’avantage du Covid, c’est que comme on ne pouvait plus voir les copains, malgré tout c’était plus simple de se concentrer sur autre chose plutôt que d’avoir des temps morts.

Sur le plan physique, je n’ai pas changé grand chose. J’essaye de courir 2-3 fois par semaines. Il faut être en bonne forme physique pour affronter cette course. Étant kiné de profession, j’ai l’avantage d’avoir un métier un peu physique dans lequel je peux facilement entretenir une condition physique qui soit adaptée avec la pratique du bateau.

Quel conseil donnerais-tu à un jeune futur skipper qui souhaite se lancer ?

Je citerai une skipper qui citait déjà quelqu’un, Cécile Andrieux disait ” c’est comme une course de vélo. Quand tu fais du vélo en montagne, faut jamais regarder le sommet parce que sinon tu te dis que tu vas jamais y arriver, et faut juste y aller virage par virage. C’est que quand on arrive en haut de la montagne que tu vois tout ce qu’on a parcouru. ” L’idée c’est qu’il y a cette espèce d’objectif inatteniable au début sur lequel il ne faut pas trop se concentrer, il faut uniquement se concentrer sur chaque étape pour pouvoir atteindre le sommet.

Il ne faut pas se laisser impressionner par la taille du projet et le nombre de choses qu’il y a à faire. Il faut bien être organisé et surtout vraiment y aller petit à petit sinon on n’y arrive pas !

Comment te sens-tu à quelques jours du départ ?

Relativement serein parce que tout est prêt. Le bateau est prêt ! On commence à savoir comment va se dérouler le début de la course donc j’ai pu tout préparer pour que ça soit le plus simple possible. Le bateau est costaud, moi je me sens prêt et hyper reposé, je n’ai jamais autant dormi de ma vie ! Plus la course approche et plus je me sens serein.

La Mini Transat, serait-elle aussi une sorte de voyage intérieure ? 

Oui, la préparation de cette aventure est déjà un gros voyage parce que ça nous force à être hyper concentré et sérieux. Il faut beaucoup d’assiduité et je ne pensais pas que je pouvais l’être autant. On apprend à s’adapter aux autres et à conserver son energies pour les choses utiles et pas perdre de la patience sur des choses qu’on ne peut pas maitriser. Je m’attends à être très ému dans les journées, à avoir des journées horribles, ou je vais demander qu’est-ce que je fais là. Mais je sais aussi qu’à l’inverse, il y aura des moments assez incroyable qui seront difficile à décrire dans lequel y a un sentiment de plénitude et donc je sais que ça arrivera mais j’y mets pas trop d’espoir, j’essaie de me laisser la surprise et de me laisser bercer par la façon dont ça va se dérouler et pas trop l’anticiper pour ne pas être sois déçu, soit complètement impressionné par ce qui va se passer.

As-tu une anecdote à nous partager depuis le début de ta préparation ?

Les moments les plus marquants sont les plus durs. Il y a eu trois moments ou je me suis dit que c’était une connerie de m’être lancé dans cette aventure. C’était la première fois ou j’ai dû  faire 24h en solitaire en mer sur le bateau, avec les batteries en utilisant le pilote. J’étais épuisée, j’avais peur, je n’étais pas vraiment rassuré. J’ai fais une chose que je me suis promis de ne jamais reproduire : c’est que j’ai fais demi-tour avant la fin. J’ai donc fais seulement 18h au lieu de 24h parce que j’en pouvais plus. En plus sur le retour, il y avait énormément de vent qui venait direct sur le bateau, c’était une rude épreuve. Lorsque je suis arrivé au ponton, le vent s’était calmé et je me suis dis “mais en fait c’était trop bien ! Vivement que je reparte ! ” Et je suis parti le week-end d’après et j’ai eu raison puisque j’ai validé les 24h et ça s’est super bien passé.

Le bateau quand on en fait, on peut ne pas être bien sur le moment mais ensuite on se sent super bien. C’est cette envie de repartir et ce dépassement de soi qui fait que ce sont des moments inoubliables.

Cependant quand tout va très bien, il en faut peu pour basculer dans une spirale négative. On apprend sur soi, à gérer ses émotions. Les émotions et le bonheur que j’ai eu sur les premières navigations l’année dernière je les aurais plus parce qu’aujourd’hui, je freine beaucoup ces moments d’euphorie pour éviter un contre coup qui fasse que je ne me sente pas bien. Le fait de se sentir trop bien ou pas bien, ça nuit à la performance.

Quelle entente as-tu avec les autres skippers ? 

On est tous amateurs, on a tous galéré à prendre le départ. C’est très dur pour ceux qui n’ont pas pu y arriver car finalement ils ont fait le même chemin que nous. C’est ce chemin qui est très difficile et incertain. Quand on le réussit, il y a une complicité qui se crée uniquement par l’aboutissement de ce projet. Une entraide, même si c’est du solitaire, on est accompagné par les autres skippers avec lesquels on partage des experiences. On vit les mêmes étapes et en passant par ces moments, en ayant cette experience commune, on a un lien qui se crée. Ce qui se voit sur les pontons, c’est qu’on est moins accessible auprès d’un ami ou un membre de nos familles, alors qu’on l’est immédiatement d’un skipper à un autre.

On est tous au même point, on pense tous à la même chose, on s’entraide beaucoup. Avec certain on se confie beaucoup, que ce soit le stress, l’angoisse. Principalement à travers des blagues !

Quelles sont les valeurs importantes que tu considères principales pour vivre la mini transat ?  

Il faut savoir être très humble, car la remise en cause permet de faire progresser le bateau. Il faut aussi beaucoup d’entraide. On préfère que tout le monde parte en mer plutôt qu’ils ne partent pas. Plus y a de skippers qui prennent le large, plus y en a à battre et plus y a de bateaux derrière soi, plus on a réussit !

Enfin, une grande détérmination car il ne faut rien lacher. Il y a forcément un moment ou plusieurs moments, ou il y aura des dizaines de dizaines de moments ou ça ira pas et ou il y aura tout qui dira qu’il ne faut pas le faire et c’est exactement dans ces moments là qu’il faut avoir une force d’esprit pour se battre et surmonter ces ondes négatives. Il y a des moments ou ce sera beaucoup plus facile de ne rien faire que de continuer et il faut réussir à se donner des objectifs, même tout petits mais qui font avancer le bateau.

Un mot de fin ?

Jacques Brel qui disait “Le talent c’est l’envie de faire quelque chose, le reste ce n’est que du travail et de la sueur”. Quand c’est dur, c’est normal.

 

 

 

 

 

 

 

Bienvenue au Telerys Mag !

Telerys Mag (3)

Nous sommes ravis de vous présenter le premier numéro du Telerys Mag avec la participation de Bruno Gallaccio,  directeur du contrôle budgétaire de la Ligue de l’Enseignement et Marie-Cécile Pellon, directrice du site de Vacances Passion.

Vous y trouverez également la première interview de Valentine Broeckaert, Ingénieure en système d’information et développement chez Telerys Communication.

Bonne lecture !

#QuiSommesNous – Episode 6 avec Nick Rand et Clément

Rencontrez Nick Rand et Clément pour l’épisode 6 de la série #QuiSommesNous.

Une création originale de Telerys Communication.

#QuiSommesNous – Episode 5 Caroline et Dang

Découvrez le premier duo de l’année 2021 pour l’épisode 5 de la série “#QuiSommesNous​”. Caroline aura t-elle confiance en notre héros Dang « Man » qui n’a pas encore son permis.

Une création originale de Telerys Communication.

Nicolas Cousi : skipper de la Mini Transat 2021

“La voile et l’océan m’accompagnent depuis mes 3 ans”

Nicolas Cousi

Nicolas Cousi, 34 ans est masseur-kinésithérapeute de profession, mais c’est surtout un grand passionné depuis l’enfance, de la mer et de la voile. En effet, il cite “la voile et l’océan m’accompagnent depuis mes 3 ans”

Grand sportif et aventurier confirmé, il adore relever des défis toujours plus grands. “J’aime naviguer qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige” nous confie-t-il. Courageux et déterminé Nicolas compte bien prendre le large et arriver à destination en Guadeloupe !

Nicolas en solitaire, Telerys en soutien

Pratiquer une course en plein océan Atlantique sur un bateau de 6.50 mètres est un défi hors du commun ! Même s’il s’agit d’une course en solitaire, ce projet est loin de se réaliser seul : la navigation c’est un travail d’équipe. TELERYS est fier d’accompagner Nicolas tout le temps de sa préparation.

De plus, Nicolas sera équipé à nos couleurs de la tête aux pieds : casquettes, pulls et t-shirts!

Toute l’équipe TELERYS soutien son skipper en y apportant la “Y-touch” sur l’ensemble de l’équipement.

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Nicolas de la Team Kouski à bord d’un bateau Telerys

Bon vent à Nicolas et qu’il puisse réaliser son rêve…